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synopsis
Rares et jamais portées, certaines baskets valent plusieurs salaires. Elles enrichissent des jeunes qui spéculent sur des Nike ou des Adidas et s’initient dans la foulée aux lois du marché. Paul Adrien, lycéen de 17 ans dans la région parisienne, est ce qu’on appelle dans le jargon un reseller, du nom de ces jeunes qui achètent en ligne des baskets neuves et fortement recherchées et les revendent souvent dans la foulée, engrangeant au passage une plus-value. Des amateurs débrouillards de plus en plus nombreux, mi-passionnés, mi-boursicoteurs, âgés de 15 à 25 ans qui tirent bénéfice de la multiplication des séries limitées pour faire la culbute. A l'image de la Nike Air Force 1 Paris lancée en collaboration avec kith le nouveau temple de la sneakers à Paris. Vendue 130 euros au moment de sa sortie l'année dernière, elle s'arrache aujourd'hui 3 fois plus cher en moyenne. Pour faire exploser les côtes les marques organisent désormais des tirages au sort en ligne : aucune chance de se procurer par exemple une Off White au prix boutique sans s'inscrire au préalable à ces tirages. Si Paul Adrien parvient à gagner 300 euros par mois en achetant puis en revendant ses sneakers, d'autres en ont carrément fait un métier. A l'image du spécialiste Stock X, une plateforme de revente qui affiche les côtes des modèles les plus en vue. Aux Etats-Unis, la Sneaker con une bourse de baskets se déplace de ville en ville et à chaque fois, c'est un évènement. La maison de ventes aux enchères Sotheby's a enregistré un record de vente l'année dernière, 1,5 million d'euros pour une paire de chaussures ayant appartenu à Kayne West.