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synopsis
Cafards, punaises de lit, rats. C’est le quotidien de milliers d’étudiants victimes de marchands de sommeil ou de résidences universitaires peu regardantes sur les logements qu’elles proposent. Ajoutez à cela, les inondations ou l'absence d’électricité et c’est un avant-goût l’enfer que vivent certains universitaires en rentrant chez eux après leur journée de cours. Entre séquelles psychologiques et stress post-traumatique, ces conditions de vie impactent ceux qui les endurent. Parmi ses quelque 173 000 places, le Crous propose certaines chambres considérées comme insalubres. Marine, partage sa chambre de 9m2 avec cafards et punaises de lit. Sur son armoire, entre ses produits de soins, deux bombes insecticides presque vides. Chaque nuit, elle vaporise son matelas afin de tenir éloigner les nuisibles le plus longtemps possible. La réussite scolaire serait une prouesse dans ces conditions.Lutter contre l’insalubrité des logements, c’est la mission que s’est donné William Bizouarne, responsable de service au Service Communal d’Hygiène et de Santé de Toulouse. Son équipe est intervenue dans plusieurs centaines d’habitations l’an dernier. Lorsqu’un logement est jugé insalubre grâce à certains critères, le rôle de cette agence est d’entamer une enquête dont le rapport sera remonté jusqu’au préfet qui sera libre de prendre un arrêté d’insalubrité remédiable ou irrémédiable le cas échéant.L’origine fréquente de conflits entre propriétaires et locataires. Et ces conditions de vie ne sont pas sans conséquences et Morgane en a fait les frais. Après plusieurs mois à vivre dans une chambre infestée de punaise de lit, elle a développé une véritable phobie liée à un stress-chronique. Impossible pour elle de se débarrasser de ses nouveaux réflexes et de ses insomnies.