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cette émission
M6
Zone Interdite
90 minutes
20/08/2024
Sophie Romillat
synopsis
De la Méditerranée à l’Atlantique, en passant par la Manche, en France, les côtes séduisent.
Un Français sur deux, rêve même de s’y installer pour y vivre. L’engouement pour le littoral est tel qu’il déclenche, partout dans le pays, des batailles entre ceux qui veulent se l’accaparer et ceux qui souhaitent le préserver. Entre les deux camps, la guerre est déclarée. À l’origine de la discorde : la loi littoral de 1986, censée protéger les espaces naturels. Une loi face à laquelle tout le monde n’est pas logé à la même enseigne…
À la Grande-Motte (Hérault), c’est la survie d’une paillote mythique qui est menacée. Située sur un espace que l’on appelle « remarquable », La Voile bleue, établissement emblématique de la ville depuis près de trente ans, est en sursis. Le tribunal administratif de Toulouse (Haute-Garonne) veut empêcher son propriétaire d’ouvrir cet été. Avec un chiffre d’affaires de plus de trois millions d’euros par saison, l’enjeu financier est énorme. Le combat s’annonce acharné.
Sur une même zone protégée, certains peuvent construire et d’autres pas. En Corse, c’est cet arbitraire de la loi Littoral que subit Julien, le propriétaire d’une bergerie déclarée illégale. Le tribunal lui ordonne de démolir sa maison qu’il a entièrement rénovée sur le terrain familial. Pourtant, à quelques mètres, des permis de construire sont encore délivrés. Le jeune homme crie sa colère.
Dans la baie du Mont Saint-Michel (Manche), François est condamné à détruire sa bergerie où il élève des agneaux de prés-salés. Sa localisation est la condition requise pour bénéficier de son AOP. Mais une association écologiste est bien décidée à faire appliquer la loi littoral à la lettre. Le combat dure depuis plus de dix ans. François va-t-il réussir à sauver son exploitation ?
Et que faire quand la loi se complique, évolue et lèse les particuliers ? En Charente-Maritime, deux cents familles ont acheté des terrains qui sont aujourd'hui devenus inconstructibles car situés sur une « zone loi littoral ».
Résultat, le prix de leur maison s’est effondré. Mais ces habitants n’ont pas dit leur dernier mot et ont déclaré la guerre au maire du village.