Surpopulation touristique, explosion des prix : les locaux ne veulent plus payer la facture !

Avec ses plages de sable fin à perte de vue, et ses paysages de rêve, la France est depuis plus de 40 ans le pays le plus visité au monde.

Chaque année, les retombées économiques du secteur atteignent près de 200 milliards d’euros. Une bénédiction pour la croissance et l’emploi.

Mais le tourisme peut aussi coûter très cher. Le problème, c’est la concentration : 80 % de l’activité touristique se situe sur 20 % de notre territoire.

L’été, certaines communes voient leur population multipliée par 15, au point de devenir invivables.

Embouteillages, nuisances sonores, …. À Annecy, dans la vieille ville, les habitants ont décidé de se battre pour que la mairie fasse respecter les règlement.

Qui dit tourisme dit aussi déchets de masse, pollution, et même pénurie d’eau. Chaque été, dans les stations balnéaires, les coûts s’envolent

Pour ne plus avoir à régler la facture, en Corse, et près de chez nous, en Suisse, des élus ont décidé de faire passer les vacanciers à la caisse.

Il y a les commerces de proximité qui disparaissent pour laisser place à des boutiques de souvenirs. Et les prix de l’immobilier qui explosent à cause des locations Airbnb.

Au Pays-Basque, des habitants ont décidé de réagir en menant des opérations coup de poing.

Submergées, des municipalités mettent en avant plages bondées et touristes déçus, on appelle ça le « démarketing ».

Fermeture de sites, et mise en place de quotas avec l’aide d’entreprises spécialisées, mettent des commerçants au bord de la faillite.

Comment l’été, locaux et touristes peuvent-ils cohabiter ?